SORTIE OCTOBRE 2020

Hantée par les ombres de son enfance, Claire n’a de cesse de chercher la guérison, le bonheur et l’âme-sœur. Après un engagement associatif militant, elle se tourne vers l’écologie intérieure, convaincue qu’ « un nouveau monde ne pourra advenir sans la pacification de chacun d’entre nous ». Guidée par ses mystérieux rêves et nombreuses intuitions, elle traverse des expériences spirituelles et chamaniques bouleversantes qui lui font découvrir la réalité des mondes subtils et des mémoires qui nous habitent. Les dangers et les dérives auxquels elle se heurte sur ce chemin la poussent à comprendre l’importance du discernement et de l’écoute de soi. Au fil de ces épreuves, de son éveil de conscience et de sa force qui grandit se dessine une véritable initiation qui l’invite à « étreindre l’obscurité à la lumière du cœur ». Aventurière de l’âme, son récit est un hymne à la nature et à la Vie, un appel à transformer ce qui nous pèse, à élever notre regard et à découvrir, de l’autre côté du miroir, la richesse et le sens de notre incarnation. Claire Eggermont publie ici un récit puissant sur son chemin de vie.

« S’il y a une transition à accomplir d’un modèle de société basé sur la frénésie, l’exploitation et la compétition à un autre paradigme basé sur la sobriété, le respect et la coopération, il y a avant tout une transmutation à opérer en soi, de la dualité à l’unité, de la peur à l’amour. »

Présentation de l’éditeur:

  • Ecrit dans un style magnifique, ce livre est une profonde réflexion sur la quête intérieure.
  • Un récit surprenant et éveillant qui se lit comme un roman.
  • De multiples apports et citations de psychothérapeutes, psychiatres, physiciens, chamanes, etc. qui appuient et éclairent l’expérience personnelle de l’auteur
  • De multiples clés offertes au lecteur pour avancer sur un chemin de connaissance de soi et de mieux-être.

Quelques extraits:

 

« Je suis bloquée au fond d’un puits noir. Aucune issue, aucune lumière à l’horizon. Rien. Le néant. Je ne peux pas bouger. Mes membres semblent paralysés. Tout à coup, j’entends glatir, loin, là-haut. Je reconnais le cri de l’aigle. Je sens une transformation soudaine opérer dans mon visage. Mes yeux s’ouvrent grand, ma nuque se libère, ma tête se lève. Il prend possession de moi. Je l’incorpore. Ensemble, nous piquons vers le Ciel, remontons toute la hauteur de ce sombre tunnel à une vitesse phénoménale, et en ressortons, victorieux, déployant nos ailes dans une vaste plaine illuminée par le soleil, un horizon bleu immense et resplendissant s’ouvrant devant nous vers l’infini…. »

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 « Qu’il en soit ainsi. Je te vois. » Je découvre la clé cacher dans ces mots. A travers eux, je baisse les armes et peux accueillir ce qui se présente à moi. Cette Ombre que j’avais si souvent redoutée dans mes rêves et dans ma vie, je réalise, enfin !, qu’il s’agit en vérité d’une part de moi-même que je refusais de voir et qui pourtant demandait toutes ces années à être vue. Comme un enfant blessé demanderait qu’on entende simplement sa peine. Je comprends, enfin !, que tout dans ma vie m’avait appelé à intégrer cette Ombre, et non pas à la bannir ni à la fuir ! Je repense aux dames sombres des traditions anciennes qui m’ont visitée dans le passé, Isis, Ishtar, Kali, souvent porteuses des symboles du serpent ou de la chouette, et je sais maintenant que chacune d’elles, dans leur puissance féminine sacrée, nous délivre cette même clé : revenir à l’Unité. Cesser d’avoir peur du noir, ne plus rejeter l’ombre sur le dos de l’autre, avoir le courage de la regarder en soi et de mettre en lumière ce qui était jusque là resté dans les « ténèbres », à savoir hors de notre conscience. Dans la grande trame de mes vies successives, j’ai pu servir le pire comme le meilleur. J’ai pu tour à tour m’élever ou sombrer, souffrir ou faire du mal, jouer la victime ou le bourreau, subir la cruauté des hommes ou être cruelle envers eux. Dans ma vie actuelle, comme tant d’autres marcheurs spirituels, je n’ai aspiré jusque là qu’à la Blancheur, et me croyais moi-même toute blanche, niant toute une part du réel et de mon être qui n’avait plus que la voie de la distorsion, de la colère et de la violence pour s’exprimer. C’en est fini maintenant ! Je choisis d’être entière, réunissant le noir et le blanc dans le creux de mon ventre, dans l’amour de mon cœur. »

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« Portant au fond de mon inconscient tant de griefs et de peurs vis-à-vis de l’Homme, j’ai attiré à moi des « scénarios » qui n’ont fait que confirmer et renforcer ces peurs. Portant au fond de mon inconscient tant de colère envers eux, je n’ai fait qu’en susciter davantage. Mes larmes coulent pendant que la « Grand-Mère Médecine » me révèle notre immense pouvoir créateur. Dans toutes les épreuves de ma vie, je n’avais donc ni été punie par un Père ou une Puissance supérieure, ni été abandonnée d’elle ou de lui. Simplement, ce que je portais en moi comme croyances, je le semais et le récupérais. L’écho de mes pensées retentissait dans l’univers et me revenait. On dit parfois qu’une seule cérémonie ayahuasca vaut dix ans de thérapie… Effectivement, tout ce que j’ai reçu cette nuit est incommensurable. Assise dans l’avion qui me ramène en France, je suis bouleversée par ce que je viens de vivre et de comprendre. Nous sommes de grands créateurs, pour le meilleur et pour le pire. Tant que nous n’en avons pas conscience, nos créations nous échappent et peuvent être bien désastreuses. Nous continuons à reporter la faute sur l’autre, à nous dédouaner de notre responsabilité, et rien ne peut changer. Ces dernières semaines m’ont également permis d’ouvrir des yeux plus grands sur l’histoire de mon âme et celle du monde. Bourreau, victime, bourreau, victime… Depuis combien de vies alternons-nous ces deux rôles ? Et combien de temps nous faudra-t-il encore avant d’élever notre cœur et notre conscience au-delà de cette triste dualité ? Je me souviens qu’il y a bien longtemps la guérisseuse Thérèse avait lu dans mes corps l’information suivante : « Le féminin est cruel ». Cela m’avait choquée et hérissé le poil tant l’innocence du Féminin était pour moi une évidence. Je sais maintenant qu’il n’en est rien. La Blessure est commune : femmes et hommes, nous portons tous au creux de nos ventres la même souffrance de séparation. »

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https://www.editions-tredaniel.com/dans-le-creux-de-mon-ventre-jai-rencontre-leternite-p-8750.html