Claire Eggermont : Qu’appelle-t-on les mémoires, archives ou annales akashiques ?
Ernesto Ortiz : Les annales akashiques peuvent être définies comme un champ d’énergie qui enregistre toute pensée, parole, intention et acte émis par nos âmes à chaque instant, depuis leur conception jusqu’aujourd’hui. Toute l’histoire de notre âme et de l’humanité y est donc enregistrée : le passé, le présent et les possibilités de déroulement du futur. A un niveau personnel, les annales akashiques peuvent être comprises comme notre Livre de Vie. On peut les comparer à une immense bibliothèque, une salle des archives ou une banque de données informatique. C’est une façon linéaire de penser qu’on utilise communément pour tenter de comprendre toute leur grandeur.
Accéder à nos annales akashiques permet de découvrir quelles sont les mémoires du passé qui nous retiennent, qui nous bloquent aujourd’hui dans notre évolution, de les clarifier, les purifier, afin de libérer le karma et de pouvoir choisir un avenir meilleur.
Nous sommes la somme totale de toutes nos vies précédentes. Mais les cinq dernières sont les plus importantes et généralement ce sont celles que nous visitons dans nos annales akashiques. Nous avons été des rois, des mendiants, des prostituées, des assassins, et nous sommes ici aujourd’hui avec la vie que nous avons et la possibilité de nous réveiller. Bouddha a bien dit que chacun peut atteindre l’état de bouddha…
CE : Que signifie le terme Akasha ?
EO : Akasha est un terme sanskrit qui peut être traduit comme la substance primordiale, ce à partir de quoi tout est créé, tout prend forme. C’est comme une membrane qui entoure tout ce qui existe dans l’univers. Toutes nos âmes viennent de cette grande usine qui peut être appelée akasha ; toutes les substances présentes dans l’univers sont connectées à elle.
CE : A quand remonte la connaissance des annales akashiques ?
EO : Les références les plus anciennes aux annales akashiques remontent à l’Antiquité. Elles sont mentionnées dans toutes les anciennes traditions du monde, mais il y a différents noms pour les qualifier. Au Yucatan, les Mayas les appellent anima mundi, l’âme du monde. A Bali, le mot akash signifie « tout ce qui est », comme le mot japonais akashi. Pour les Chrétiens, elles apparaissent dans la Bible comme le Livre de la vie.
CE : Peut-on localiser physiquement les annales akashiques dans l’univers ou dans notre corps ?
EO : Elles sont partout. Comme je le disais, elles sont comme le tissu qui embrasse tout ce qui est, des plus petites cellules aux plus gros organes de nos corps. Elles sont aussi la membrane qui tient tout en équilibre dans l’univers. Il n’y a donc pas un lieu spécifique où les localiser.
CE : Dans quelle tradition avez-vous été initié ?
EO : J’ai reçu l’initiation dans la tradition maya. La prière secrète pour accéder aux annales akashiques que j’utilise aujourd’hui et que j’enseigne m’a été donnée par les Anciens dans le langage maya. Dans les années 60, les Anciens ont déterminé que nous étions prêts à la recevoir et ont commencé à la transmettre. Aussitôt, elle a été amenée jusqu’à Mexico, aux Etats-Unis et tout autour du monde. Elle a été traduite en espagnol, en anglais, en français et beaucoup d’autres langues.
Les Anciens étaient conscients qu’un éveil spirituel prenait place sur la terre. Soutenant ce processus d’éveil, ils ont jugé bon que nous ayons un outil, comme une boule de cristal, qui nous permette de voir clairement les marques de notre passé, pour que l’on puisse les guérir et avoir l’inspiration d’avancer.
CE : A quand remonte votre première initiation ?
EO : J’ai commencé à utiliser les annales akashiques il y a vingt-deux ans. La première fois que mon amie a ouvert mes annales, j’ai senti que j’étais entouré d’amour pur, c’est comme si j’entendais : « Bienvenue à la maison, mon fils ».
Les annales akashiques m’ont aidé à reconstruire ma vie complètement, spécialement dans une période, il y a dix-sept ans, où j’avais tout perdu, mon travail, ma maison, etc. J’étais dans l’obscurité totale et ne voyais plus d’issue. L’énergie et l’information que m’ont délivrées les annales akashiques m’ont guidé ; elles ont été une lumière sur mon chemin qui m’éclaire encore aujourd’hui pour vivre mes rêves. Nous en avons tous la possibilité, à condition d’accepter de regarder et de changer la condition de notre esprit.
Depuis l’âge de sept ans, j’ai commencé à apprendre des techniques chamaniques, au début ne serait-ce qu’en observant. Au fil des années, j’ai acquis d’autres outils spirituels de toutes les traditions. Si l’on me demandait de n’en garder qu’un seul, je répondrais sans hésiter : les annales akashiques. Chaque fois que j’ai besoin d’inspiration divine, j’ouvre mes annales !
CE : Qu’entendez-vous par « changer la condition de notre esprit » ?
EO : Notre esprit est ce qui crée notre réalité ; la croyance est la base de la manifestation. Ceci est la première loi de la création. Notre existence telle qu’elle est aujourd’hui n’est pas seulement la résultante de plusieurs vies antérieures, mais aussi celle de la condition de notre esprit dans cette vie, c’est-à-dire de notre système de croyances. Si vous voulez vous réinventer, obtenir ce que vous désirez, vivre vos rêves, parler vraiment la langue de l’amour et devenir cet amour pur, il vous faut changer votre façon de croire et de penser.
Le 11 décembre 2012, j’ai reçu le message suivant : nous n’avons plus besoin de nous battre, la peine et la souffrance ne sont plus nécessaires, nous pouvons impacter notre vie avec de nouveaux systèmes de croyances. Les annales akashiques sont un outil formidable pour cela. Elles sont aujourd’hui accessibles à chacun pour enfin sortir des schémas de souffrance et se créer une nouvelle vie basée sur l’amour et l’union avec le divin en soi.
Il suffit d’y croire ! Ce que vous croyez être vrai, est vrai !
CE : Est-ce un outil réellement à la portée de tous ?
EO : La seule condition est d’avoir un cœur ouvert et suffisamment confiance en notre capacité à accéder à ces informations.
Certaines personnes comme Edgar Cayce, Nostradamus, Alice Bailey, etc., qui recevaient leurs informations des annales akashiques, avaient des aptitudes spirituelles particulières. Personnellement, je n’ai pas de pouvoir ni de don spécial, juste un cœur ouvert.
Lors des ateliers d’initiation que j’anime, la grande majorité des personnes présentes parviennent à accéder à leurs annales. Pour les autres, le problème est généralement dû à des croyances, un manque de foi ou un blocage du mental. Ceux-ci peuvent être connectés à des traumatismes qui ont besoin d’être regardés et nettoyés. Je peux alors voyager moi-même dans les annales de la personne pour lever le blocage.
CE : Est-ce que selon vous tous les médiums utilisent les annales akashiques pour recevoir leurs informations, même sans le savoir ?
EO : Non, pas tous. La majorité reçoivent leurs informations du plan astral. Seul un petit nombre d’entre eux accèdent à Akasha qui est le plus haut niveau du royaume spirituel.
SP : Concrètement, pouvez-vous nous décrire les différents moyens d’accéder aux annales akashiques ?
EO : On peut y accéder par un voyage chamanique dans les mondes d’en-haut. C’est là que l’on peut rencontrer les esprits, les saints, les sages et les maîtres. Ils représentent aussi l’entrée vers Akasha et le hall des archives où est gardé votre Livre de vie. Comme dans tout voyage chamanique, le son du tambour nous aide à entrer en état modifié de conscience. Sous la protection de notre animal de pouvoir, nous émettons alors l’intention de voyager vers les mondes d’en-haut, comme si nous nous envolions. Notre animal nous emmène à leur seuil. Là, il ne rentre pas ; il nous attend alors qu’un maître, un enseignant, va se montrer et nous guider dans ces mondes.
Grâce à la prière sacrée, je n’ai plus besoin de faire un voyage chamanique pour accéder aux annales akashiques. Utilisée depuis des millénaires, elle est comme un numéro de téléphone qui nous place dans une fréquence vibratoire particulière et nous permet d’y accéder directement et immédiatement. On peut alors s’y connecter n’importe où et n’importe quand, plus besoin de s’allonger par terre sur le son d’un tambour ! Certaines personnes disent qu’un état de méditation leur suffit pour accéder aux annales akashiques. Je préfère utiliser cette simple prière, plutôt que d’essayer de méditer sans être sûr du lieu où j’arrive.
La prière fait l’effet d’un portail qui s’ouvre : notre énergie monte et l’énergie des maîtres descend à sa rencontre. Un dialogue avec les maîtres prend place au cours duquel on peut poser toutes les questions que l’on souhaite. Finalement, la technique la plus importante à acquérir est l’art du questionnement.
CE : En quoi consiste t’il ?
EO : Les maîtres ne sont pas attachés à donner plus d’informations que ce que l’on demande.
Si l’on pose une question fermée, ils répondront « oui » ou « non » et attendront que l’on poursuive. Tout dépend donc de notre capacité à poser des questions précises et profondes de manière progressive. L’idée est de partir de là où nous sommes pour remonter à la racine de ce que nous souhaitons guérir.
Il ne s’agit pas de vouloir tout savoir par simple curiosité. Le passé est fini. S’il est important d’y revenir, c’est seulement pour déceler et transmuter une empreinte qui nous empêche de progresser aujourd’hui. Tout ce qui va servir l’évolution de notre âme, nous aider à un plus grand bien, sera accessible.
Je peux donc demander aux maîtres : Qu’est-ce que je ramène de mes vies antérieures que j’ai besoin de savoir aujourd’hui pour clarifier tout obstacle sur mon chemin et continuer à progresser ? Ai-je besoin de savoir quelque chose à tel sujet ? Si la réponse est non, j’accepte. Ce qui est important, c’est maintenant : ma vie présente crée ma vie future.
CE : Qui sont ces maîtres, enseignants et seigneurs d’Akasha dont vous parlez ?
EO : Les maîtres sont des êtres spirituels qui ont atteint une complète maîtrise d’eux mêmes. Certains n’ont jamais eu d’incarnation. Ils ont la pureté d’Akasha, c’est-à-dire l’essence de l’amour le plus pur, une vibration bien supérieure à la nôtre. Ce sont eux qui nous délivrent les informations émanant des annales akashiques.
CE : Est-ce que chacun de nous en a un en particulier, comme pour l’animal de pouvoir ?
EO : Non, nous n’avons pas un maître personnel. Tous les maîtres sont pour tout le monde. En fonction de l’information que vous cherchez et que vous avez besoin de connaître pour évoluer, un maître spécifique apparaît et devient un enseignant.
CE : Est-ce que l’on peut les identifier précisément ?
EO : Oui, c’est possible. Mais je ne suis pas si curieux de savoir qui me donne l’information. Je focalise davantage sur la valeur de cette information et comment je peux l’appliquer dans ma vie.
CE : Leur faites-vous toujours confiance ?
EO : Oui, car je ressens que l’information est bonne pour moi, qu’elle est libératrice. Si vous ouvrez vos annales akashiques et que vous ressentez du jugement, des critiques, de la colère, etc., refermez-les aussitôt ! C’est que vous êtes ailleurs mais pas dans les annales akashiques !
Ayez confiance et croyez ! Les maîtres nous ont donné les moyens de les contacter. La seule chose que nous ayons à faire est de croire dans le fait qu’ils vont répondre. Si vous ne pensez pas que cela peut arriver, je peux vous donner le téléphone et le numéro, ça ne marchera pas.
CE : Pouvez-vous nous donner des exemples précis de sujets que nous pouvons clarifier grâce aux annales akashiques ?
EO : Les exemples sont innombrables ! Cela peut être la relation à un conjoint, à vos enfants, un projet professionnel, un souci financier, une dépendance, etc. L’accès aux annales akashiques vous donne également la possibilité de clarifier votre généalogie, les liens qui vous relient à vos ancêtres. C’est un gros travail car chaque famille a des secrets très sombres. Et il faut avoir le courage de les regarder en face : c’est plus facile d’être une victime que de reprendre son pouvoir. La beauté de ce travail est que l’on peut réparer nos ancêtres, guérir le passé mais aussi, par la même occasion, libérer le futur. Les maîtres nous montrent les différentes options qui s’offrent à nous et nous pouvons leur demander quels sont les meilleurs choix à faire. Ils nous donnent le choix et nous gardons toujours le libre arbitre de créer ce que nous voulons dans nos vies.
Vous pouvez aussi simplement ouvrir vos annales akashiques et vous asseoir pour jouer de la musique, danser, écrire un livre ou quoique ce soit ! Vous aurez la guidance des maîtres et votre activité sera divinement inspirée, élevée à un niveau supérieur, au plus proche des vibrations d’Akasha.
CE : Pouvons-nous aussi remonter au moment de la conception de notre âme ?
EO : Je n’ai jamais essayé. Je sais que mon âme est très vieille, que j’ai déjà vécu 400 ou 600 incarnations. Mais ça ne m’intéresse pas de remonter à ma première incarnation. Ce qui m’intéresse, c’est cette vie. Car c’est ici et maintenant que je peux me libérer en étant conscient et éveillé. Par contre, je trouve cela très précieux de pouvoir retourner au moment où nous étions dans l’utérus de notre mère, voir ce qui se passait dans la famille et identifier toutes les mémoires qui se sont imprimées en nous à ce moment fondamental de notre incarnation.
CE : De nombreuses personnes ont peut-être accès à leurs annales akashiques sans le savoir ?
EO : Oui c’est possible, quand nous sommes en état de profonde méditation par exemple.
SP : De quelle manière l’information est-elle donnée ? Est-ce que l’on voit précisément les choses ?
EO : L’Esprit nous parle avec un langage de lumière. Cette énergie vient de notre huitième chakra. Elle descend et touche notre chakra coronal, puis nous utilisons nos sens pour traduire l’information. Certaines personnes sont plus auditives, d’autres plus visuelles. L’idéal est d’avoir tous nos sens également affinés pour que l’on puisse simultanément sentir, entendre, voir, toucher. Arrivés à ce point, l’information est bien plus riche, complète et précise.
Personnellement, quand j’ai commencé à voyager dans les annales akashiques, j’étais capable d’entendre très bien, mais je ne voyais que très peu. J’ai demandé aux maîtres d’ajuster et d’affiner tous mes sens. Quelques temps plus tard, j’ai ouvert les annales pour une autre personne et j’ai senti une odeur dans la pièce. Cette odeur était en connexion directe avec un de ses proches défunts, avec lequel la personne a pu avoir une conversation et une guérison.
Quand on accède à l’information, on libère l’énergie. C’est comme une fumée d’encens qui purifie tout autour d’elle…
CE : Quel est le lien entre les annales akashiques et l’ADN ?
EO : Elles sont contenues dans notre ADN. Certains disent qu’elles sont comme l’ADN de l’univers. Les scientifiques devraient prendre conscience de l’intérêt que peut avoir un outil aussi puissant sur leurs recherches et compréhension du monde. Les annales akashiques leur permettraient de décupler leurs découvertes ! J’ai un élève qui est neurochirurgien. Avant de faire toute opération, il ouvre ses annales pour avoir la guidance des maîtres. Et il est très satisfait des résultats !
Tout est en nous ; nous savons tout dans notre ADN. Les annales akashiques nous permettent de réaliser que nous ne sommes pas séparés de Dieu, de la Source, de l’Esprit. Cette illusion de séparation est l’une des plus grandes souffrances de l’humanité. En étant en contact avec les annales akashiques, nous reconnaissons que nous sommes véritablement Un avec l’essence du divin, créateurs de nos réalités. La vie n’a pas de sens, c’est à dire qu’elle a seulement le sens que nous décidons de lui donner.
Par Claire Eggermont
Article paru dans Sacrée Planète n°64, juin-juillet 2014
A propos de Don Ernesto Ortiz
Auteur, artiste et guérisseur, résidant en Floride, Don Ernesto Ortiz est reconnu internationalement comme une référence dans l’enseignement des annales akashiques.
Sa formation a débuté dès son plus jeune âge auprès des curanderos mexicains et s’est poursuivie des années auprès de maîtres du monde entier en chamanisme, psychologie transpersonnelle, thérapie par le son, massages, Reïki Karmapa, etc.
Il est aujourd’hui détenteur de la pipe cérémoniale reçue en 1996 de sa grand-mère spirituelle Barret Eagle Bear (Lakota).
En 1994, Don Ernesto Ortiz a créé Journey to the Heart, une structure dédiée à l’élévation de la conscience et au langage du cœur.
Plus d’infos sur : http://www.journey2theheart.com
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